Apprendre le chinois mandarin est un défi stimulant mais tout à fait réalisable. Que ce soit pour enrichir sa carrière, voyager plus sereinement ou s’ouvrir à une nouvelle culture, les motivations sont nombreuses. Grâce à la variété des formations disponibles, des formats adaptés à tous les rythmes, et à des dispositifs de financement accessibles, chacun peut trouver une solution qui lui correspond.
Il ne reste qu’une étape : passer à l’action. Consultez les formations disponibles et faites une demande d’informations.
Dans un monde de plus en plus interconnecté, la langue chinoise, et plus précisément le mandarin, occupe une place croissante dans les échanges internationaux. Avec plus de 1,2 milliard de locuteurs natifs, le chinois est la langue la plus parlée au monde. Ce constat pousse de nombreux professionnels et particuliers à s’y intéresser, notamment dans les domaines du commerce, de la diplomatie, de l’enseignement ou encore du tourisme.
Pourtant, l’idée d’apprendre le mandarin à l’âge adulte peut sembler décourageante. Entre les contraintes de temps, le budget à prévoir et la complexité perçue de la langue, beaucoup hésitent à franchir le pas. L’offre de formations est vaste, mais il n’est pas toujours facile de s’y retrouver ou de savoir par où commencer. Cet article a pour but de guider les adultes désireux de se former au chinois en leur présentant les atouts de cette langue, les critères pour choisir une formation adaptée, les certifications existantes et les différents formats de cours disponibles.
Maîtriser le mandarin peut ouvrir de nombreuses portes sur le plan professionnel. Les relations économiques entre la France et la Chine se sont considérablement renforcées au cours des deux dernières décennies. En 2023, la Chine figurait parmi les principaux partenaires commerciaux de la France, et la connaissance du chinois représente donc un avantage compétitif dans des secteurs tels que l'import-export, la logistique, le luxe, ou encore le tourisme.
Mais l’intérêt d’apprendre le chinois ne se limite pas à la carrière. De plus en plus de Français voyagent en Asie, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, et beaucoup souhaitent pouvoir communiquer de manière plus fluide avec les populations locales. Apprendre le mandarin, c’est aussi s’ouvrir à une culture millénaire, découvrir une nouvelle manière de penser, et développer une véritable agilité mentale. Les adultes qui relèvent ce défi soulignent souvent le gain de confiance en soi et la satisfaction intellectuelle ressentie.
Contrairement à certaines idées reçues, il n’est jamais trop tard pour apprendre le chinois. Si les caractères peuvent impressionner au début, de nombreux outils permettent aujourd’hui une approche progressive et interactive. L’oral, basé sur une grammaire relativement simple, est plus accessible qu’on ne le croit. Des milliers d’adultes français débutent chaque année une formation en mandarin, avec des résultats très encourageants.
Avant de s’inscrire à une formation, il est essentiel de bien cerner son niveau de départ. Les débutants complets n’auront pas les mêmes attentes que ceux qui ont déjà quelques notions. Certains auront besoin d’apprendre les bases de la prononciation et de la structure grammaticale, tandis que d’autres chercheront à consolider leur vocabulaire ou à perfectionner leur expression orale.
Les objectifs varient également beaucoup d’un apprenant à l’autre. Certains souhaitent utiliser le chinois dans un cadre professionnel, en particulier dans les échanges commerciaux ou les négociations avec des partenaires asiatiques. D’autres visent un usage plus général, pour pouvoir converser lors de voyages, comprendre des contenus culturels ou même entretenir des liens familiaux. Il existe aussi des formations orientées vers la préparation d’examens officiels, comme le HSK ou le BCT, pour ceux qui envisagent de certifier leur niveau.
Le choix de la modalité d’apprentissage dépend du rythme de vie et des préférences pédagogiques. Les formations en présentiel restent populaires, notamment dans les grandes villes, où des centres spécialisés ou des instituts Confucius proposent des cours collectifs ou individuels. Le format en ligne séduit pour sa flexibilité : il permet de suivre des cours à distance avec un formateur ou d’apprendre en autonomie via des plateformes éducatives. Certaines applications mobiles, très bien conçues, complètent efficacement ces dispositifs. Enfin, certaines formules hybrides combinent cours virtuels, exercices interactifs et rendez-vous ponctuels en présentiel ou en visioconférence.
Le budget, la disponibilité horaire, le souhait d’un apprentissage intensif ou progressif, l’envie d’être encadré ou de travailler seul sont autant de paramètres à prendre en compte pour faire le bon choix.
La plus connue des certifications en chinois est le HSK, ou Hanyu Shuiping Kaoshi. Cet examen, reconnu internationalement, est organisé par Hanban, un organisme affilié au ministère chinois de l'Éducation. Il est décliné en six niveaux, du niveau 1 (débutant) au niveau 6 (avancé). Le HSK est très utilisé pour évaluer les compétences linguistiques dans un cadre académique ou professionnel. Il existe aussi une version orale, appelée HSKK, qui se concentre sur la compréhension et l’expression orale.
Pour les professionnels, le Business Chinese Test (BCT) peut être plus approprié. Ce test évalue les compétences en mandarin dans un contexte professionnel. Il est utile pour ceux qui envisagent de travailler avec des entreprises chinoises ou dans des secteurs liés à l’économie asiatique.
D’autres institutions, comme les Instituts Confucius ou certaines universités françaises partenaires, peuvent proposer leurs propres diplômes ou attestations de niveau. Ces certifications, bien que moins connues, peuvent être pertinentes pour valider une formation ou attester d’un niveau dans le cadre d’une reconversion ou d’un projet personnel.
Se lancer dans l’apprentissage du chinois demande de la motivation et de la régularité. Il est important de se fixer des objectifs clairs, par exemple pouvoir tenir une conversation simple en six mois ou réussir le HSK niveau 2 dans l’année. Cette clarté permet de rester concentré et de mesurer ses progrès.
La régularité est également une clé de succès. Même des séances courtes de 20 à 30 minutes par jour peuvent faire la différence sur le long terme. L’apprentissage des caractères, en particulier, demande de la répétition et de l’exposition fréquente.
Pour enrichir sa formation, il est utile de multiplier les sources. Écouter des podcasts en mandarin, regarder des films ou séries sous-titrées, suivre des chaînes YouTube dédiées à l’apprentissage du chinois permet d’entendre la langue dans différents contextes. Il est aussi très bénéfique de pratiquer à l’oral, que ce soit avec un professeur, un correspondant linguistique ou un groupe d’échange.
Enfin, il ne faut pas craindre de faire des erreurs. L’apprentissage d’une langue passe par la pratique, et chaque erreur est une opportunité de progresser. De nombreux apprenants abandonnent faute de confiance en eux, alors que persévérer dans l’imperfection est la meilleure façon d’évoluer.
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est l’un des moyens les plus simples pour financer une formation en chinois. De nombreuses formations certifiantes y sont éligibles, notamment celles préparant au HSK. En 2022, plus de 10 000 formations de langues ont été financées via le CPF, preuve de l’intérêt croissant pour les compétences linguistiques dans le monde professionnel.
Pour les demandeurs d’emploi, Pôle Emploi peut proposer une prise en charge partielle ou totale via l’Aide Individuelle à la Formation (AIF) ou d’autres dispositifs. Il est recommandé de se rapprocher de son conseiller pour évaluer les possibilités.
Les salariés peuvent quant à eux mobiliser leur OPCO (Opérateur de Compétences) pour faire financer une formation dans le cadre du plan de développement des compétences de leur entreprise. Certaines entreprises financent même intégralement la formation de leurs collaborateurs lorsque cela s’inscrit dans une stratégie d’ouverture à l’international.
Enfin, pour ceux qui optent pour l’autofinancement, certaines plateformes ou applications proposent des abonnements très abordables, parfois même des versions gratuites avec du contenu de qualité.
