Si le paramédical est un secteur de vocation, il ne faut pas négliger l’importance de la rémunération, surtout en reconversion. En choisissant un métier bien payé et recherché, vous vous offrez les moyens de construire un projet professionnel solide et épanouissant. De nombreuses formations permettent aujourd’hui d’y accéder, que vous soyez diplômé ou non, actif ou en recherche d’emploi.
Pourquoi le salaire est-il un critère essentiel en reconversion ?
Mieux vivre de son travail : un objectif légitime
Une reconversion professionnelle implique souvent de sortir de sa zone de confort. Pour qu’elle soit réussie, elle doit répondre à plusieurs critères, dont le sens donné au travail et la qualité de vie retrouvée. Le salaire devient alors un facteur clé : il permet de rentabiliser l’investissement en temps et en énergie consenti pendant la formation et sécurise le projet sur le long terme. Nombreux sont les candidats à la reconversion qui souhaitent mieux vivre de leur travail, dans tous les sens du terme.
Sécuriser sa reconversion avec un métier porteur et bien payé
Choisir un métier du paramédical bien rémunéré, c’est aussi réduire les incertitudes liées au changement de voie. En optant pour une profession recherchée, aux revenus stables voire évolutifs, vous mettez toutes les chances de votre côté pour transformer votre transition en réussite durable, notamment si vous êtes en reconversion à mi-carrière.
Pourquoi viser un métier paramédical bien rémunéré ?
Un secteur qui allie utilité sociale et stabilité de l’emploi
Le paramédical séduit par sa dimension humaine. C’est un secteur au cœur du soin, du bien-être et de la réadaptation. Que l’on devienne infirmier, orthophoniste ou ergothérapeute, on exerce un métier utile, valorisant et socialement reconnu. Et surtout, ce sont des professions essentielles, donc pérennes.
Des besoins en forte croissance partout en France
Le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques et la désertification médicale créent une demande constante de professionnels paramédicaux, tant dans le public que dans le privé. Ces tensions favorisent aussi une meilleure reconnaissance salariale.
Des salaires variables selon les diplômes, les spécialisations et les statuts
Les rémunérations dans le paramédical varient selon :
- Le niveau d’études (du bac à bac+5),
- Le mode d’exercice (salarié, intérim, libéral),
- Le secteur d’activité (hôpital, cabinet, maison de santé, centre de rééducation…),
- Et les spécialisations choisies.
Certains métiers peuvent atteindre 3 000 à 5 000 € nets/mois en libéral ou à haut niveau de responsabilité.
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10 métiers paramédicaux bien rémunérés
Infirmier anesthésiste (IADE)
Missions : l’IADE prépare, surveille et assure la sécurité des patients sous anesthésie, en bloc opératoire ou réanimation.
Salaire : 2 500 à 3 800 € brut/mois, selon l’ancienneté, le lieu et les gardes.
Découvrez la grille de salaire d’une infirmière en France ainsi que les différentes primes et indemnités qui s’y ajoutent.
Formation : après le Diplôme d’État d’infirmier + 2 ans d’expérience, formation IADE sur 2 ans.
Débouchés : hôpitaux, cliniques, SAMU, missions humanitaires.
Manipulateur en électroradiologie médicale
Missions : il réalise des examens d’imagerie médicale (IRM, scanner, radiographies) et participe aux traitements par rayonnement.
Salaire : 2 000 à 3 600 € brut/mois.
Formation : Diplôme d’État de Manipulateur d’Électroradiologie Médicale ou Diplôme de Technicien Supérieur en Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeutique en 3 ans après le bac
Débouchés : hôpitaux, centres d’imagerie, radiothérapie, secteur privé.
Orthophoniste
Missions : prise en charge des troubles du langage, de la communication et de la déglutition, chez l’enfant ou l’adulte.
Salaire : Dans le secteur libéral, le revenu moyen d'une orthophoniste à temps complet est d'environ 2300 € par mois. Dans le public, les traitements évoluent entre 1500 et 2600 €.
Formation : certificat de capacité d’orthophoniste (5 ans après le bac).
Débouchés : cabinets libéraux, établissements spécialisés, hôpitaux.
Infirmier de bloc opératoire (IBODE)
Missions : préparation du matériel, assistance au chirurgien, respect des règles d’asepsie.
Salaire : 2 500 à 3 800 € brut/mois, selon l’ancienneté, le lieu et les gardes.
Formation : infirmier diplômé + formation IBODE sur 18 mois.
Débouchés : blocs opératoires, cliniques privées, intérim.
Diététicien-nutritionniste
Missions : élaboration de régimes alimentaires adaptés, suivi des patients en lien avec la santé ou le bien-être.
Salaire : 1 800 à 3 500 € en salariat, 2 500 à 4 000 € en libéral.
Formation : BTS Diététique ou BUT Génie Biologique option diététique.
Débouchés : hôpitaux, centres de soins, cabinets, restauration collective.
Masseur-kinésithérapeute
Missions : rééducation des patients après une blessure, une opération ou une maladie chronique.
Salaire : en moyenne les 3 500 € net mensuel en libéral selon la patientèle. Dans le public, les traitements évoluent entre 2 100 et 3 700 €
Formation : 5 ans (PASS ou LAS + 4 ans en institut agréé).
Débouchés : libéral, centres de rééducation, maisons de santé, sport.
Ergothérapeute
Missions : aide les personnes à retrouver leur autonomie dans les gestes du quotidien après un handicap ou un traumatisme.
Salaire : 2 000 à 3 600 € brut/mois.
Formation : diplôme d’État d’ergothérapeute (3 ans après le bac).
Débouchés : SSR, hôpitaux, EHPAD, libéral.
Podologue
Missions : prise en charge des affections du pied, conception de semelles orthopédiques, suivi postural.
Salaire : Pour un libéral, son salaire varie entre 2000 et 3000 €. En centre hospitalier public, sa rémunération est comprise entre 2 000 à 3 600 € brut/mois.
Formation : diplôme d’État de pédicure-podologue (3 ans).
Débouchés : principalement libéral, centres de soins, sport.
Psychomotricien
Missions : accompagne les troubles psychocorporels chez l’enfant et l’adulte (stress, retard moteur, maladies neurologiques).
Salaire : En centre hospitalier public, sa rémunération est comprise entre 2 000 à 3 600 € brut/mois.
Formation : diplôme d’État de psychomotricien (3 ans post-bac).
Débouchés : hôpitaux, IME, CMPP, établissements spécialisés.
Infirmier en pratique avancée (IPA)
Missions : entre l’infirmier et le médecin, il suit des patients chroniques, ajuste les traitements et coordonne les soins.
Salaire : 2 500 à 3 800 € brut/mois, selon l’ancienneté, le lieu et les gardes.
Formation : master universitaire après le diplôme d’infirmier (2 ans).
Débouchés : structures hospitalières, maisons de santé, soins primaires.
Quels sont les leviers pour augmenter sa rémunération dans le paramédical ?
Exercer en libéral : conditions, avantages et limites
De nombreux métiers paramédicaux peuvent être exercés en cabinet libéral. Cela permet d’augmenter ses revenus, d’avoir une plus grande autonomie, mais implique aussi une charge administrative, des investissements et une certaine instabilité au démarrage. Orthophoniste, kinésithérapeute, podologue ou diététicien s’y prêtent particulièrement.
Se spécialiser ou encadrer : formations complémentaires à envisager
Les formations post-diplôme permettent d’accéder à des postes mieux rémunérés, comme :
- Cadre de santé,
- Formateur paramédical,
- Spécialisation en soins palliatifs, pédiatrie, santé mentale, etc.
Ces spécialisations valorisent l’expérience et permettent souvent des primes ou un changement d’échelon.
Travailler en intérim, dans le privé ou à l’étranger
- L’intérim dans le paramédical est souvent mieux rémunéré, surtout pour les infirmiers, IBODE ou IADE.
- Le secteur privé peut proposer des salaires plus attractifs selon les établissements.
- À l’étranger, certains pays manquent de professionnels paramédicaux et proposent des conditions financières avantageuses, à condition de faire reconnaître ses diplômes.