Spécialiste du suivi des créances et du contact client, le chargé de recouvrement joue un rôle clé dans la bonne santé financière d’une entreprise. Ce métier, souvent méconnu mais essentiel, attire aussi bien les jeunes diplômés que les professionnels en reconversion.
Le métier de chargé de recouvrement, bien qu’ouvert à des profils variés, demande un socle solide de compétences techniques et relationnelles. Que ce soit à travers un BTS, une formation professionnelle ou un parcours universitaire, il est important de se former aux enjeux financiers, juridiques et humains du recouvrement. Accessible à différents niveaux et particulièrement pertinent dans un contexte économique où le suivi des paiements est crucial, ce métier représente une voie stable, recherchée et porteuse d’évolution.
Quelles sont les formations à suivre pour s’y préparer ? Faut-il un diplôme spécifique ? Voici un tour d’horizon des parcours possibles pour accéder à cette fonction.
Le métier de chargé de recouvrement ne fait pas l’objet d’un diplôme unique ou obligatoire. Il s’agit d’une fonction à laquelle on accède généralement avec une formation dans un domaine connexe. Une formation en comptabilité constitue une excellente base pour exercer le métier de chargé(e) de recouvrement tout comme la gestion, le commerce ou le droit. En ce sens, la profession est accessible par plusieurs voies, selon le profil et le niveau de formation initiale.
La mission principale du chargé de recouvrement est de relancer les clients en retard de paiement, de négocier des solutions amiables, et parfois de mettre en œuvre des procédures contentieuses. Ce métier exige donc des compétences transversales en communication, en gestion administrative, mais aussi une bonne connaissance des procédures juridiques et comptables.
Même s’il n’existe pas de diplôme strictement réservé à cette profession, certains cursus permettent d’acquérir les bases nécessaires pour exercer ce métier.
Le Le BTS CG est l’un des diplômes les plus adaptés pour devenir chargé(e) de recouvrement. Il forme à la gestion comptable, au suivi budgétaire et au traitement des opérations financières, autant de compétences indispensables pour assurer un suivi efficace des créances.
Le BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client (NDRC) est également une excellente option, en particulier pour les profils plus orientés vers la communication et la relation client. Il prépare les étudiants à gérer des situations de relance, à négocier des échéanciers, et à maintenir une relation commerciale de qualité malgré les tensions que peut générer le recouvrement.
Le BTS Technico-commercial ou encore le BUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) avec une spécialisation en gestion comptable et financière, sont aussi des parcours adaptés. Ils permettent d’acquérir une vision globale de l’entreprise, des mécanismes de facturation et de relance, ainsi qu’une capacité à analyser les situations financières.
Pour les adultes en reconversion, il est possible de se former au métier de chargé de recouvrement par la voie de la formation continue. Plusieurs organismes de formation proposent des modules spécialisés ou des parcours certifiants couvrant les fondamentaux du recouvrement : procédures amiables et judiciaires, négociation, droit des affaires, outils de gestion des créances, communication client, etc.
Ces formations peuvent être suivies en présentiel ou à distance, avec un rythme adapté à une activité professionnelle ou à une transition de carrière. Elles permettent d’acquérir rapidement les compétences opérationnelles nécessaires pour postuler à un poste de chargé de recouvrement, même sans expérience préalable.
Il est également possible de valoriser son expérience antérieure grâce à la validation des acquis de l’expérience (VAE). Par exemple, un professionnel ayant occupé un poste administratif ou commercial peut faire reconnaître ses compétences en recouvrement et obtenir un diplôme ou un titre professionnel en lien avec ce métier.
Le métier est accessible aux profils issus de formations en comptabilité, finance, droit, mais aussi à ceux qui ont une appétence pour la relation client et la gestion de conflits. La rigueur, la diplomatie, la ténacité et la capacité d’écoute sont des qualités recherchées.
Un bon niveau rédactionnel, une maîtrise des outils informatiques (ERP, logiciels de relance, tableurs) et une connaissance des bases du droit des affaires sont également des atouts pour exercer ce métier.